Les chiffres cités dans cette page sont extraits d'une étude 2003 menée par TN-SOFRES à la demande de la FACCO (*)
(*) FACCO : Chambre Syndicale des Fabricants d'Aliments Préparés pour Animaux Familiers.
Les chats
L'animal favori des Français
Le plus petit des félins domestiques est devenu l'animal de compagnie favori des Français. On compte 9,7 millions de chats dans l'Hexagone (contre 8.6 millions de chiens) ; 25,6 % des ménages en possèdent au moins un. C'est une tendance nouvelle reflétée par l'enquête FACCO-SOFRES qui montre l'intérêt toujours plus vif suscité par un animal s'accommodant facilement de la vie en appartement, même s'il apprécie de se dégourdir les pattes dans la nature : 12 % des chats vivent dans l'agglomération parisienne, 24 % dans les villes de plus de 100 000 habitants et 33 % en milieu rural.
Une bonne vie de chat
A l'ère de l'animal de compagnie, l'image utilitaire du chat s'estompe : on l'accueille dans un foyer par amour des animaux (60,5 % des cas), pour sa compagnie (38,2 %) ou pour les enfants (21,3 %).
Beau comme un gouttière
Fait surprenant : si la beauté du chat est exaltée par une trentaine de races possédant souvent de nombreuses variétés et qu'éleveurs et généticiens tentent d'enrichir, seuls 3% des propriétaires citent l'aspect esthétique comme facteur ayant entraîné l'adoption d'un chat. Si les persans, les siamois et autres "créatures de luxe" font les délices des magazines spécialisés et des expositions félines, le chat commun, dit "de gouttière" ou européen, est incontestablement le plus répandu (plus de 95%) et le plus apprécié dans nos foyers.
Il est vraisemblablement originaire du bassin méditerranéen et d'Afrique du Nord. Rustique, doté d'un solide caractère et s'adaptant à toutes les situations, appréciant la vie de famille et les enfants, c'est pour la plupart d'entre nous le "roi des chats".
Le chat et nous : domestiqué par les Egyptiens
L'origine de la domestication du chat se perd dans les brumes de l'histoire, faute de preuves précises. Sans doute l'animal approcha-t-il l'homme en Palestine (fouilles de Jéricho, 6700 av. J.-C.), dans la vallée de l'Indus, à Chypre (5000 av. J.-C.) et plus tardivement en Perse et au Pakistan. C'est l'Egypte qui nous livre les premiers témoignages fiables de vie commune entre chats et hommes : une effigie de chat portant un collier, découverte dans le tombeau de Ti, à Saqqarah, datant de la Ve dynastie (2500 av. J.-C.) ; puis le surnom d'un personnage de la cour - "la Chatte" - vers 2100.
Bientôt, les preuves du compagnonnage entre espèces abondent : statuaire, fresques, objets usuels montrent que le chat n'est pas uniquement pour les Egyptiens un prédateur utile, mais le représentant d'une divinité, Bastet (protectrice des nouveau-nés, et déesse de la musique et de la danse), et un animal de compagnie apprécié.
http://www.afirac.org/prog/ccc_chat1.htm
----------------
suite
Comment bien vivre ensemble
Le chat qui partage notre foyer adapte son mode de vie au nôtre, mais il faut respecter certaines règles pour que cette cohabitation soit harmonieuse. A l'inverse du chien, animal de meute auquel on assigne sa place et son rôle dans la maisonnée, le chat n'accepte pas de recevoir d'ordres. S'il a besoin d'un espace qui lui est réservé (pour le sommeil, les repas et les fonctions naturelles), l'animal s'approprie volontiers ce qu'il vaut mieux considérer avec philosophie comme "son" domaine... avant d'être le nôtre! Mieux vaut le savoir... et partager!
Le chat et l'enfant
Un chat équilibré a de bons rapports avec les enfants, dont il sait se faire respecter et aimer. Ce confident câlin et ronronnant tranquillise, console et responsabilise les jeunes enfants. Il leur permet de mieux appréhender la communication non-verbale, développe leur sens de l'écoute et leur autonomie. Des expériences pédagogiques permettent aux enfants de certaines écoles de découvrir le chat en classe et de se familiariser avec lui si ce n'est pas déjà fait à la maison.
Un lien inter-générations
Dans le foyer qu'il égaie de sa présence, l'affection que le chat dispense à chacun, ses facéties nourrissent les conversations familiales et arrondissent bien souvent les angles entre les diverses générations vivant sous le même toit. Le chat apporte un réel bien-être aux personnes âgées (y compris dans les maisons de retraite) dont elles apprécient le calme et l'attention, et dont il régularise le mode de vie. Caresser un chat réduit la pression sanguine, et sa présence a une incidence positive sur l'anxiété et le stress
Une journée comme les autres
S'il manifeste par certains traits de comportement une fantaisie qui peut parfois nous surprendre, le chat apprécie la régularité, dans les activités primordiales comme les repas et le sommeil. Dès le réveil, le chat aime saluer ses "humains", et attend - parfois avec impatience - que le premier de ses deux repas quotidiens lui soit servi. Contrairement au chien, le chat peut être nourri à tour de rôle par l'un ou l'autre des membres de la famille. Après un brin de toilette, il optera pour une promenade (s'il le peut), un moment de jeu ou une sieste. Le même scénario se reproduit au fil de la journée, le chat suivant bien souvent avec intérêt les activités de la famille ; les repas, bien sûr, mais sa curiosité sans borne trouve dans nos occupations (télévision, toilette, couture, écriture, etc.) une source d'intérêt toujours renouvelée.
Plaisirs et contraintes
Ne jamais oublier que la vie commune est faite de plaisirs mais aussi de contraintes! Le chat n'oublie pas sa nature sauvage dans nos murs : il lui arrive de marquer les lieux, avec ses griffes ou par un dépôt d'urine; il a des pulsions sexuelles qui se manifestent bruyamment : la castration est préférable si l'on ne souhaite pas faire reproduire. Son trop-plein d'énergie a besoin d'être canalisé par le jeu, auquel il sera ravi de vous voir participer : rien de plus joyeux que de voir un chat bondir après une souris en peluche.
Plus vous vous occuperez de votre chat, plus il deviendra un partenaire passionnant à observer, car encore plus proche de vous et des vôtres.
(*) FACCO : Chambre Syndicale des Fabricants d'Aliments Préparés pour Animaux Familiers.
Les chats
L'animal favori des Français
Le plus petit des félins domestiques est devenu l'animal de compagnie favori des Français. On compte 9,7 millions de chats dans l'Hexagone (contre 8.6 millions de chiens) ; 25,6 % des ménages en possèdent au moins un. C'est une tendance nouvelle reflétée par l'enquête FACCO-SOFRES qui montre l'intérêt toujours plus vif suscité par un animal s'accommodant facilement de la vie en appartement, même s'il apprécie de se dégourdir les pattes dans la nature : 12 % des chats vivent dans l'agglomération parisienne, 24 % dans les villes de plus de 100 000 habitants et 33 % en milieu rural.
Une bonne vie de chat
A l'ère de l'animal de compagnie, l'image utilitaire du chat s'estompe : on l'accueille dans un foyer par amour des animaux (60,5 % des cas), pour sa compagnie (38,2 %) ou pour les enfants (21,3 %).
Beau comme un gouttière
Fait surprenant : si la beauté du chat est exaltée par une trentaine de races possédant souvent de nombreuses variétés et qu'éleveurs et généticiens tentent d'enrichir, seuls 3% des propriétaires citent l'aspect esthétique comme facteur ayant entraîné l'adoption d'un chat. Si les persans, les siamois et autres "créatures de luxe" font les délices des magazines spécialisés et des expositions félines, le chat commun, dit "de gouttière" ou européen, est incontestablement le plus répandu (plus de 95%) et le plus apprécié dans nos foyers.
Il est vraisemblablement originaire du bassin méditerranéen et d'Afrique du Nord. Rustique, doté d'un solide caractère et s'adaptant à toutes les situations, appréciant la vie de famille et les enfants, c'est pour la plupart d'entre nous le "roi des chats".
Le chat et nous : domestiqué par les Egyptiens
L'origine de la domestication du chat se perd dans les brumes de l'histoire, faute de preuves précises. Sans doute l'animal approcha-t-il l'homme en Palestine (fouilles de Jéricho, 6700 av. J.-C.), dans la vallée de l'Indus, à Chypre (5000 av. J.-C.) et plus tardivement en Perse et au Pakistan. C'est l'Egypte qui nous livre les premiers témoignages fiables de vie commune entre chats et hommes : une effigie de chat portant un collier, découverte dans le tombeau de Ti, à Saqqarah, datant de la Ve dynastie (2500 av. J.-C.) ; puis le surnom d'un personnage de la cour - "la Chatte" - vers 2100.
Bientôt, les preuves du compagnonnage entre espèces abondent : statuaire, fresques, objets usuels montrent que le chat n'est pas uniquement pour les Egyptiens un prédateur utile, mais le représentant d'une divinité, Bastet (protectrice des nouveau-nés, et déesse de la musique et de la danse), et un animal de compagnie apprécié.
http://www.afirac.org/prog/ccc_chat1.htm
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suite
Comment bien vivre ensemble
Le chat qui partage notre foyer adapte son mode de vie au nôtre, mais il faut respecter certaines règles pour que cette cohabitation soit harmonieuse. A l'inverse du chien, animal de meute auquel on assigne sa place et son rôle dans la maisonnée, le chat n'accepte pas de recevoir d'ordres. S'il a besoin d'un espace qui lui est réservé (pour le sommeil, les repas et les fonctions naturelles), l'animal s'approprie volontiers ce qu'il vaut mieux considérer avec philosophie comme "son" domaine... avant d'être le nôtre! Mieux vaut le savoir... et partager!
Le chat et l'enfant
Un chat équilibré a de bons rapports avec les enfants, dont il sait se faire respecter et aimer. Ce confident câlin et ronronnant tranquillise, console et responsabilise les jeunes enfants. Il leur permet de mieux appréhender la communication non-verbale, développe leur sens de l'écoute et leur autonomie. Des expériences pédagogiques permettent aux enfants de certaines écoles de découvrir le chat en classe et de se familiariser avec lui si ce n'est pas déjà fait à la maison.
Un lien inter-générations
Dans le foyer qu'il égaie de sa présence, l'affection que le chat dispense à chacun, ses facéties nourrissent les conversations familiales et arrondissent bien souvent les angles entre les diverses générations vivant sous le même toit. Le chat apporte un réel bien-être aux personnes âgées (y compris dans les maisons de retraite) dont elles apprécient le calme et l'attention, et dont il régularise le mode de vie. Caresser un chat réduit la pression sanguine, et sa présence a une incidence positive sur l'anxiété et le stress
Une journée comme les autres
S'il manifeste par certains traits de comportement une fantaisie qui peut parfois nous surprendre, le chat apprécie la régularité, dans les activités primordiales comme les repas et le sommeil. Dès le réveil, le chat aime saluer ses "humains", et attend - parfois avec impatience - que le premier de ses deux repas quotidiens lui soit servi. Contrairement au chien, le chat peut être nourri à tour de rôle par l'un ou l'autre des membres de la famille. Après un brin de toilette, il optera pour une promenade (s'il le peut), un moment de jeu ou une sieste. Le même scénario se reproduit au fil de la journée, le chat suivant bien souvent avec intérêt les activités de la famille ; les repas, bien sûr, mais sa curiosité sans borne trouve dans nos occupations (télévision, toilette, couture, écriture, etc.) une source d'intérêt toujours renouvelée.
Plaisirs et contraintes
Ne jamais oublier que la vie commune est faite de plaisirs mais aussi de contraintes! Le chat n'oublie pas sa nature sauvage dans nos murs : il lui arrive de marquer les lieux, avec ses griffes ou par un dépôt d'urine; il a des pulsions sexuelles qui se manifestent bruyamment : la castration est préférable si l'on ne souhaite pas faire reproduire. Son trop-plein d'énergie a besoin d'être canalisé par le jeu, auquel il sera ravi de vous voir participer : rien de plus joyeux que de voir un chat bondir après une souris en peluche.
Plus vous vous occuperez de votre chat, plus il deviendra un partenaire passionnant à observer, car encore plus proche de vous et des vôtres.