La convention européenne pour la protection des animaux de compagnie a été adoptée en juin 2003 par la France. Certaines interventions chirurgicales inutiles sont désormais interdites.
En parcourant les rues de nos villes ou de nos villages, on aperçoit beaucoup de chiens aux oreilles coupées ou à la queue tranchée.
Ces mutilations sont le plus souvent imposées par les clubs d'éleveurs.
Sans transformations physiques, Doberman, Boxer et bien d'autres, ne pourraient être vendus comme "chien de race".
Mais depuis juin 2003, les interventions chirurgicales pour changer l'esthétique de nos animaux sont interdites.
C'est le résultat de l'adoption par la France de la Convention Européenne pour la Protection des Animaux de Compagnie.
Aujourd'hui, les vétérinaires n'ont donc plus le droit de pratiquer sans raison médicale valable :
la coupe de la queue
la coupe des oreilles
la section des cordes vocales
l'ablation des griffes et des dents
L'adoption de la loi a aussitôt provoqué une levée de boucliers chez les éleveurs.
Ils n'acceptent pas que soit remis en cause les standards de certaines races. Celui du caniche, par exemple, intègre la coupe de la queue, maintenant interdite.
Le cœur de la dispute entre défenseurs des animaux et éleveurs est la souffrance de l'animal.
Pour les premiers, chaque opération provoque des douleurs. Pour les seconds, l'anesthésie rend les changements physiques indolores.
Mais les associations de défense des animaux ont pour elles un argument convaincant : l'utilité de la queue pour notre toutou.
Elle lui permet de garder son équilibre dans ses mouvements, surtout quand il joue.
Cet appendice arrière est aussi un formidable outil pour communiquer. Il peut exprimer la joie (remuant), la peur (rentré), l'intérêt (droit) etc…
Ce qui est sûr c'est que cette nouvelle loi n'a pas fini de faire parler d'elle. Mais désormais, nos toutous pourront replier leurs oreilles... pour ne rien entendre !
En parcourant les rues de nos villes ou de nos villages, on aperçoit beaucoup de chiens aux oreilles coupées ou à la queue tranchée.
Ces mutilations sont le plus souvent imposées par les clubs d'éleveurs.
Sans transformations physiques, Doberman, Boxer et bien d'autres, ne pourraient être vendus comme "chien de race".
Mais depuis juin 2003, les interventions chirurgicales pour changer l'esthétique de nos animaux sont interdites.
C'est le résultat de l'adoption par la France de la Convention Européenne pour la Protection des Animaux de Compagnie.
Aujourd'hui, les vétérinaires n'ont donc plus le droit de pratiquer sans raison médicale valable :
la coupe de la queue
la coupe des oreilles
la section des cordes vocales
l'ablation des griffes et des dents
L'adoption de la loi a aussitôt provoqué une levée de boucliers chez les éleveurs.
Ils n'acceptent pas que soit remis en cause les standards de certaines races. Celui du caniche, par exemple, intègre la coupe de la queue, maintenant interdite.
Le cœur de la dispute entre défenseurs des animaux et éleveurs est la souffrance de l'animal.
Pour les premiers, chaque opération provoque des douleurs. Pour les seconds, l'anesthésie rend les changements physiques indolores.
Mais les associations de défense des animaux ont pour elles un argument convaincant : l'utilité de la queue pour notre toutou.
Elle lui permet de garder son équilibre dans ses mouvements, surtout quand il joue.
Cet appendice arrière est aussi un formidable outil pour communiquer. Il peut exprimer la joie (remuant), la peur (rentré), l'intérêt (droit) etc…
Ce qui est sûr c'est que cette nouvelle loi n'a pas fini de faire parler d'elle. Mais désormais, nos toutous pourront replier leurs oreilles... pour ne rien entendre !