Septembre 2005
Le gouvernement, en acceptant que les bergers et les chasseurs soient eux-mêmes autorisés à tuer les loups "dont ils auraient été victimes", ne fait rien de moins que d’installer la loi du talion !
Cet "œil pour œil, dent pour dent" d’un autre âge autorise donc à chacun de rendre sa propre justice en ce qui concerne les loups…et pourquoi pas un chien errant qui aurait été pris pour un prédateur ou demain un simple promeneur qui aurait effrayé un "berger" !
Le berger, que je mets volontairement entre guillemets, puisque celui que j’ai connu dans mon enfance, aujourd’hui celui d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs, "garde ses moutons" et n’a jamais perdu la mémoire de cette vie partagée avec les loups, le loup qui est même considéré par nos amis italiens comme un patrimoine national.
Alors pourquoi, chez nous, cette volonté affichée de l’exterminer, lui qui est de surcroît une espèce protégée par la convention de Berne ? Tout simplement parce qu’en France on ne garde plus nos moutons ! Avec le recours à un élevage intensif, ce sont des centaines d’animaux qui sont laissés seuls dans la nature pendant de longues périodes avec pour seule protection les étoiles du ciel.
Abruzzes ou en Calabre, les éleveurs rentrent chaque soir leurs brebis, les parquent dans des enclos électrifiés, bivouaquent dans la montagne auprès de leurs bêtes, se font aider par leurs chiens pour diriger les troupeaux mais font aussi appel à des races de grande taille comme le Patou pour la protection de tous. Ils bénéficient d’aides de l’Union Européenne pour s’équiper en matériel, pour acquérir des chiens et le cas échéant pour être dédommagés en cas d’attaques.
Pendant ce temps dans l’hexagone, où l’on a aussi accès à ces aides, on crie "Mort aux loups" et on porte à 6 le nombre d’animaux à abattre mettant ainsi en danger la survie de l’espèce sur notre territoire.
Pertains édiles s’érigent même en maîtres de la création et parlent, sans aucun scrupule de l’éradication pure et simple du loup ! Je les invite à méditer les propos de Claude Lévi-Strauss, anthropologue français mondialement connu et estimé : "Le droit à la vie et au libre développement des espèces vivantes, encore représentées sur la terre, est imprescriptible pour la raison très simple que la disparition d’une espèce quelconque creuse un vide irréparable à notre échelle dans le système de la création
30 MILLION D AMIS
Le gouvernement, en acceptant que les bergers et les chasseurs soient eux-mêmes autorisés à tuer les loups "dont ils auraient été victimes", ne fait rien de moins que d’installer la loi du talion !
Cet "œil pour œil, dent pour dent" d’un autre âge autorise donc à chacun de rendre sa propre justice en ce qui concerne les loups…et pourquoi pas un chien errant qui aurait été pris pour un prédateur ou demain un simple promeneur qui aurait effrayé un "berger" !
Le berger, que je mets volontairement entre guillemets, puisque celui que j’ai connu dans mon enfance, aujourd’hui celui d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs, "garde ses moutons" et n’a jamais perdu la mémoire de cette vie partagée avec les loups, le loup qui est même considéré par nos amis italiens comme un patrimoine national.
Alors pourquoi, chez nous, cette volonté affichée de l’exterminer, lui qui est de surcroît une espèce protégée par la convention de Berne ? Tout simplement parce qu’en France on ne garde plus nos moutons ! Avec le recours à un élevage intensif, ce sont des centaines d’animaux qui sont laissés seuls dans la nature pendant de longues périodes avec pour seule protection les étoiles du ciel.
Abruzzes ou en Calabre, les éleveurs rentrent chaque soir leurs brebis, les parquent dans des enclos électrifiés, bivouaquent dans la montagne auprès de leurs bêtes, se font aider par leurs chiens pour diriger les troupeaux mais font aussi appel à des races de grande taille comme le Patou pour la protection de tous. Ils bénéficient d’aides de l’Union Européenne pour s’équiper en matériel, pour acquérir des chiens et le cas échéant pour être dédommagés en cas d’attaques.
Pendant ce temps dans l’hexagone, où l’on a aussi accès à ces aides, on crie "Mort aux loups" et on porte à 6 le nombre d’animaux à abattre mettant ainsi en danger la survie de l’espèce sur notre territoire.
Pertains édiles s’érigent même en maîtres de la création et parlent, sans aucun scrupule de l’éradication pure et simple du loup ! Je les invite à méditer les propos de Claude Lévi-Strauss, anthropologue français mondialement connu et estimé : "Le droit à la vie et au libre développement des espèces vivantes, encore représentées sur la terre, est imprescriptible pour la raison très simple que la disparition d’une espèce quelconque creuse un vide irréparable à notre échelle dans le système de la création
30 MILLION D AMIS