Le conseil de Jacques Bonnet,
Cavalier international de saut d’obstacles
La cravache peut être utilisée entre les obstacles, en cas de réponse insuffisante aux jambes pour inciter le cheval à se porter en avant ou à garder un certain train. Elle peut
également être utilisée sur l’épaule au moment de la battue d’appel pour stimuler le cheval, par exemple en sortie de combinaison.
On voit aussi très souvent des cavaliers utiliser la cravache, sur l’épaule, dans les foulées d’abord, lorsqu’ils arrivent sur un obstacle qu’ils estiment un peu gros. Cela se produit aussi lorsque le cheval aborde l’obstacle sur une foulée entre deux et que le cavalier n’a pas la position adéquate pour se servir correctement de ses jambes. Il pense alors que le coup de cravache est la solution. Attention car cela peut avoir l’effet inverse de celui attendu. La zone d’abord, à deux ou trois foulées de l’obstacle, est lemoment où le cheval se concentre le plus et prépare son saut. Un coup de cravache inopiné peut le perturber, voire l’effrayer. Il réagit généralement à cela par un mouvement de recul qui raccourcit son amplitude de foulées. La distance d’abord se trouve légèrement modifiée et cela suffit pour perturber le saut et conduire à la faute.
C’est ainsi que suite à ce style de coup de cravache, on voit des chevaux qui effectuent un mauvais saut ou même s’arrêtent carrément.
Auteur : D’après les propos recueillis par Muriel Estrade dans le n°208 de l’Eperon
Cavalier international de saut d’obstacles
La cravache peut être utilisée entre les obstacles, en cas de réponse insuffisante aux jambes pour inciter le cheval à se porter en avant ou à garder un certain train. Elle peut
également être utilisée sur l’épaule au moment de la battue d’appel pour stimuler le cheval, par exemple en sortie de combinaison.
On voit aussi très souvent des cavaliers utiliser la cravache, sur l’épaule, dans les foulées d’abord, lorsqu’ils arrivent sur un obstacle qu’ils estiment un peu gros. Cela se produit aussi lorsque le cheval aborde l’obstacle sur une foulée entre deux et que le cavalier n’a pas la position adéquate pour se servir correctement de ses jambes. Il pense alors que le coup de cravache est la solution. Attention car cela peut avoir l’effet inverse de celui attendu. La zone d’abord, à deux ou trois foulées de l’obstacle, est lemoment où le cheval se concentre le plus et prépare son saut. Un coup de cravache inopiné peut le perturber, voire l’effrayer. Il réagit généralement à cela par un mouvement de recul qui raccourcit son amplitude de foulées. La distance d’abord se trouve légèrement modifiée et cela suffit pour perturber le saut et conduire à la faute.
C’est ainsi que suite à ce style de coup de cravache, on voit des chevaux qui effectuent un mauvais saut ou même s’arrêtent carrément.
Auteur : D’après les propos recueillis par Muriel Estrade dans le n°208 de l’Eperon