Convulsions et perte de connaissance sont autant de troubles nerveux qui impressionnent par leur apparition soudaine et leur brutalité. Le terme « crises épileptiformes » désigne les symptômes de convulsions induits par l’épilepsie essentielle et de nombreuses autres maladies.
Convulsions : un symptôme commun à de nombreuses maladies
Ce n’est pas parce que votre chien est victime de convulsions qu’il est épileptique. En effet, de nombreuses causes peuvent être à l’origine ce type de trouble. Ainsi, lors d’insuffisance du foie ou des reins, les déchets de l’organisme tels que l’ammoniac et l’urée qui s’accumulent dans le sang peuvent être responsables de convulsions. Des taux sanguins anormalement faibles en calcium (chienne après un accouchement) ou en glucose (tumeur du pancréas sécrétant de l’insuline, malnutrition sévère...) induisent aussi de tels troubles. Certaines infections virales (maladie de carré, rage), parasitaires (néosporose, toxoplasmose) ou bactériennes provoquent une encéphalite responsable de convulsions. Enfin, l’hydrocéphalie, les atteintes cérébrales tumorales ou vasculaires et certains toxiques comptent également parmi les causes de crises convulsives.
Epilepsie essentielle : un diagnostic posé par élimination
Lorsqu’un chien est victime de crises épileptiformes et qu’aucune des causes citées plus haut n’a pu être mise en évidence, on parle d’épilepsie essentielle. Une crise d’épilepsie peut se manifester de plusieurs façons. Lors de crise dite « de grand mal », le chien est atteint de convulsions de tout le corps, urine, défèque et perd connaissance. Mais il existe des crises « de petit mal » lors desquelles l’animal perd connaissance sans être atteint de convulsions. La crise dure en général quelques secondes à 5 minutes. Si elle dure plus longtemps, on parle de « status epilepticus », une situation préoccupante qui demande des soins urgents. Après une crise, le chien dort pendant plusieurs heures ou se montre au contraire très nerveux. L’épilepsie essentielle peut toucher tous les chiens mais se rencontre plus fréquemment chez les golden retriever, labrador, berger de Tervueren, beagle et collie.
Comment réagir face aux crises épileptiformes ?
Si votre ami est atteint de crises épileptiformes, vous l’aiderez en ôtant les éventuels objets sur lesquels il pourrait se cogner et en observant la crise pour pouvoir la décrire à votre vétérinaire. Un examen de l’animal et une prise de sang permettent de poser un diagnostic qui devra néanmoins parfois être affiné à l’aide d’examens médicaux complémentaires. Si une épilepsie essentielle est diagnostiquée, le traitement classique consiste en l’administration d’un barbiturique, le phénobarbital. Ce traitement peut être à l’origine de troubles hépatiques et un contrôle sanguin bisannuel est donc recommandé. Pour les chiens victimes de crises peu fréquentes (une crise par mois), ce traitement ne se justifie pas car les effets secondaires potentiels seraient plus contraignants que la crise elle-même. Les autres causes de crises épileptiformes seront traitées en fonction de l’organe atteint. C’est ainsi par exemple qu’un dosage mal adapté d’insuline chez un chien diabétique peut être à l’origine d’hypoglycémie induisant des convulsions qui pourront être stoppées par l’administration d’eau sucrée.
Source : e-sante.fr - Anne Pensis, vétérinaire
Convulsions : un symptôme commun à de nombreuses maladies
Ce n’est pas parce que votre chien est victime de convulsions qu’il est épileptique. En effet, de nombreuses causes peuvent être à l’origine ce type de trouble. Ainsi, lors d’insuffisance du foie ou des reins, les déchets de l’organisme tels que l’ammoniac et l’urée qui s’accumulent dans le sang peuvent être responsables de convulsions. Des taux sanguins anormalement faibles en calcium (chienne après un accouchement) ou en glucose (tumeur du pancréas sécrétant de l’insuline, malnutrition sévère...) induisent aussi de tels troubles. Certaines infections virales (maladie de carré, rage), parasitaires (néosporose, toxoplasmose) ou bactériennes provoquent une encéphalite responsable de convulsions. Enfin, l’hydrocéphalie, les atteintes cérébrales tumorales ou vasculaires et certains toxiques comptent également parmi les causes de crises convulsives.
Epilepsie essentielle : un diagnostic posé par élimination
Lorsqu’un chien est victime de crises épileptiformes et qu’aucune des causes citées plus haut n’a pu être mise en évidence, on parle d’épilepsie essentielle. Une crise d’épilepsie peut se manifester de plusieurs façons. Lors de crise dite « de grand mal », le chien est atteint de convulsions de tout le corps, urine, défèque et perd connaissance. Mais il existe des crises « de petit mal » lors desquelles l’animal perd connaissance sans être atteint de convulsions. La crise dure en général quelques secondes à 5 minutes. Si elle dure plus longtemps, on parle de « status epilepticus », une situation préoccupante qui demande des soins urgents. Après une crise, le chien dort pendant plusieurs heures ou se montre au contraire très nerveux. L’épilepsie essentielle peut toucher tous les chiens mais se rencontre plus fréquemment chez les golden retriever, labrador, berger de Tervueren, beagle et collie.
Comment réagir face aux crises épileptiformes ?
Si votre ami est atteint de crises épileptiformes, vous l’aiderez en ôtant les éventuels objets sur lesquels il pourrait se cogner et en observant la crise pour pouvoir la décrire à votre vétérinaire. Un examen de l’animal et une prise de sang permettent de poser un diagnostic qui devra néanmoins parfois être affiné à l’aide d’examens médicaux complémentaires. Si une épilepsie essentielle est diagnostiquée, le traitement classique consiste en l’administration d’un barbiturique, le phénobarbital. Ce traitement peut être à l’origine de troubles hépatiques et un contrôle sanguin bisannuel est donc recommandé. Pour les chiens victimes de crises peu fréquentes (une crise par mois), ce traitement ne se justifie pas car les effets secondaires potentiels seraient plus contraignants que la crise elle-même. Les autres causes de crises épileptiformes seront traitées en fonction de l’organe atteint. C’est ainsi par exemple qu’un dosage mal adapté d’insuline chez un chien diabétique peut être à l’origine d’hypoglycémie induisant des convulsions qui pourront être stoppées par l’administration d’eau sucrée.
Source : e-sante.fr - Anne Pensis, vétérinaire